Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XIV. Band. Der Reichstag zu Nürnberg 1543 bearbeitet von Silvia Schweinzer-Burian, mit Vorarbeiten von Friedrich Edelmayer

A Wien HHStA, Belgien PA 35/1, fol. 202r–203v (Ausf. mit Siegel).

B Wien HHStA, Belgien Rep. DD Abt. B, Abschr. Fasz. 61 (alte Abt. 90), Nr. 42 (Wynants Kop.).

Teilw. Druck: L. Groß/R. von Lacroix, Urkunden, Bd. 1, Nr. 287, S. 197f.1

Granvelle bestätigt den Empfang diverser Schreiben und Pakete Karls vom 4. Nov. mit Duplikaten der Briefe Ferdinands, Marias und des englischen Königs sowie mit Konzepten Karls zur Beantwortung dieser Schreiben. Er studierte die ganze Nacht den Inhalt der Postsendung und wird sich bemühen, die ksl. Briefe und seine eigenen Schreiben an Kg. Ferdinand und Kgn. Maria möglichst bald abzusenden. In manchen Punkten, zu denen Ferdinand und Maria klare Anweisungen des Kaisers wünschten, herrsche noch Unklarheit. Es handle sich dabei um drei Problemkreise: Religion, Unterstützung des Kaisers für die Reichsstände im Kampf gegen die Türken und Beitrag des Burgundischen Kreises zur Türkenhilfe des Reiches.

Le premier touchant la religion tient deux parties: l’une de la suspension accordée à la dernière diette par le roy et commis de votred. M en icelle aux protestans pour le temps de quatre ans2, et l’autre, si elle se devra extendre à plus loing temps en cas que lesd. protestans s’arrestent de non vouloir autrement riens faire à lad. diette.

Et si votred. M ne s’en veult ou peult bien déterminer, tant pour non scavoir comme icelle surcéance jà faicte a esté prinse par les catholicques ny aussi du pape et estat ecclésiastique ny encores moings ce qu’en est succédé depuis ou si elle sera tollerable sans scandale et plus d’inconvénient et que la chose ne soit préiudiciable à la conscience de votre Mté et sa réputation, du moins, si plaît à icelle, elle en escripra au roy pour la déclaration de la rémission qu’elle fait sur moy, afin que je ne soye pressé d’accorder ne consentir sans consulter votred. M chose de telle qualité, actendu mesmes que led. Sr roy recherche tant expressément scavoir l’intencion finale de votred. M sans plus de consulte, et luy et les autres commis s’en remectroient et deschargeroient sur moy seul. Et avec ceste déclaration de votred. M je pourray mieulx accomoder ce que je verray plus à propos de tous affaires avec le bon plaisir, advis et satsfaction dud. Sr roy et si mestier est consulter et temporizer.

Le second touchant l’ayde contre le Turcq: Que aussi votred. M escripve aud. Sr roy ou m’envoye lettres que je luy puisse monstrer et dont du contenu le puisse préadviser que elle me mande de non accorder lad. ayde sans préalablement avoir la restitucion dud. Gheldres ou assistance dud. Empire pour le recouvrement et quelque provision sur l’ouctraige fait par le roy de France à votre Mté et à l’Empire d’avoir empesché votred. M en l’assistance qu’elle vouloit faire l’année passée de ses personne et forces contre le Turcq et avoir voulsu icelle surprendre, pendant que tous ses desseings tendoient à ceste fin.

Aussi, Sire, seroit bien que à ce propoz led. Sr roy fut bien expressément adverty de soy arrester à l’ayde desfensive pour Hongrie et garde des forces et que tout le surplus se endresse et enchemyne contre le roy de France. Et qu’il entende certainement que votred. M est résolue à non soy empescher en autre chose ny mectre en despence quelconque sinon contre led. France ny auroit moien que votred. M la peut soubstenir. Et que cecy est plus que nécessaire et à la vérité dire plus convenable et à propoz dud. Sr roy. Et combien que votred. M luy en escripve jà et très bien, toutesfois sans luy faire scavoir absolutement que ceste est la détermination de votred. M, il est tant mis en la guerre d’Hongrie, comme mesmes le démonstrent ses dernières lettres, que je ne luy scauroye faire perdre l’espérance d’y pouvoir encliner et induyre votred. M, et s’en destourberont tous autres desseings et en pourroye tomber en sa male grâce sans autre mieulx.

Le tier poinct quant à la contribution des Pays d’embas et procurer pour iceulx la protection ou assistance dud. Empire, votred. M a veu par lesd. lettres de la royne qu’elle ne se oseroit advancer ny personne de ceulx qui sont à l’entour d’elle de en riens soubmectre desd. pays, et qu’il fault que cela procède du seul mouvement et ordonnance de votred. M. Et elle peult tenir pour certain que lesd. estatz persisteront à l’ayde du ciercle de Bourgoigne et ne se vouldront en tous advénemens autrement oblige[r]à la desfension desd. pays, et mesmes en prenant une somme en blocq et pour une fois, comme contiennent les lettres de votred. M, laquelle, si luy plaît, regardera, si seroit expédient de remectre à lad. royne de quant à ce poinct faire traicter au nom desd. pays, soit en baillant une somme pour une fois ausd. estatz ou accordant contribution selon qu’elle verra avec l’advis des bons personnaiges estans vers elle estre au propoz de l’assheurance et bien desd. pays. Et que votred. M auctorizera tout ce qu’elle y fera comme procédant du propre mouvement d’icelle, afin que lad. dame soit dehors de tout scrupule et moy deschargé de la rémission que votred. M en fait sur moy et que l’on puisse selon l’exigence regarder et faire ce que sera trouvé convenir.

Granvelle lässt dieses Schreiben eiligst durch Boten an den Kaiser überbringen. Bis zur Abfahrt der Schiffe wird es noch einige Tage dauern, da die Galeeren mit Lebensmittelvorräten beladen werden müssen3. [...].

Anmerkungen

1
In der Edition von Groß/Lacroix ist nur der dritte Punkt des Schreibens abgedruckt.
2
In § 130 des Speyerer RAb von 1542 war ein fünfjähriger Friedstand sampt Suspension der RKG-Prozesse, vom Ende des Türkenzugs an gerechnet, vereinbart worden: RTA JR Bd. XII, Nr. 285, S. 1201. Dieser Friedstand wurde in § 39 des Nürnberger RAb von 1542 bekräftigt: RTA JR Bd. XIII, Nr. 198, S. 896.
3
Die Abfahrt der Schiffe des genuesischen Admirals Andrea Doria verzögerte sich wegen Schlechtwetters noch viel länger als Granvelle im Nov. 1542 angenommen hatte. Am 7. Dez. 1542 äußerte er in einem Schreiben aus dem spanischen Ort Colibre gegenüber Karl V. die Befürchtung, dass die von ksl. Seite für den RT vorbereiteten Schriftstücke erst nach Ende der Reichsversammlung in Deutschland ankommen würden: Que je doubte autant ma venue en Allemaigne et que les commissions, lettres et pièces pour la diète, que se devoit tenir le mois passé, y arrivant icelle diette sera desia par adventure despartie et plus difficille de treuver ceulx avec qui il fauldra négocier et y mectre plus de temps. D’avantaige que comme qu’il en soit l’on peult tenir pour certain que votred. M n’aura autre ayde de l’Empire, soit en général ou particulier, contre France ny Clèves que moyennant le florin, et que ce sera beaucoup de povoir excuser ce que le roy des Romains et lesd. estats prétendent d’estre aydez de votred. M contre le Turcq en Hongrie. Et aussi ne fault-il riens actendre dud. Sr roy des Romains, comme votred. M sceit bien les affaires et nécessitez et qu’il sera assez en besogne ou coustel dud. Hongrie, soit pour offension ou défension. Et quant aux Pays d’embas ilz sont grandement endommagez et en arrière de la dernière guerre et n’y aura riens que les esmeuve et encouraige plus contre lesd. ennemys que de veoir votred. M passioné et puissante contre eulx [...]. In: Wien HHStA, Belgien PA 48/1, fol. 15r–16v, hier fol. 15rv (Ausf. z.T. chiffr., marg. dechiffr.).