Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Hs blau 597/1, fol. 220r–222r (Kop.).

Druck: NB I,6, Beilagen Nr. 49 , S. 373–376.

Eingang seines Schreibens vom 3. Oktober [Nr. 407] am 14. Oktober. Entwicklung in Ungarn.

Et quant à la practicque avec le duc électeur de Saxen je l’en ay, monseigneur, desià faict taster1, mais je n’en ay encoires responce et me semble, monseigneur, qu’il seroit fort à propoz, puisque le sieur de Grantvelle se doibt trouver à la congrégation de Wormbs que ou cas, qu’il y trouvast les commis dudict électeur, que feussent gens d’estoffe et confidence, qu’il regardast aussi entrer avec eulx en practicque selon qu’il en verra la disposition et conjuncture.

Quant est du duc de Clèves et que désirez, monseigneur, avoir mon advis, si le devez mander pour venir à la diètte impériale pour soy justiffier et déffendre de l’occupation de Gheldres, il ne me semble, monseigneur, soubz votre bonne correction convenable, que le deussies mander expressément pour ledict affaire, car il sembleroit votre Mté luy lascher la bride, mais bien l’appeller par simples lettres comme ung aultre prince, ce que faiz présentement de celles, que votre Mm’a envoyées, et quant il sera à ladicte diètte faict bien à penser proposera son affaire aux princes et estatz de l’empire, que lors votre Mté aura occasion d’y entendre. Et si ce temps pendant il faisoit instance pour avoir l’infeudation dudict Clèves, Juilliers et aultres ses pays patrimoniaulx, votre M fera bien de l’en remectre à ladite diètte pour y comparoir personnellement, que tant plus le constraindra y venir et doibt votre Mté venir pourveu d’escriptures et gens qui s’entendent bien oudit affaire.

Et concernant le lieu de convocation de ladite diètte impérialle et les propos, que vous a en cest endroit tenu notre nepveur, le duc Frédérich palatin, et les difficultéz, qu’il a alléguéz à l’endroict de Regensburg suyvant mesmes ce qu’il dit en avoir entendu des électeurs du Rhin. Après avoir, monseigneur, bien et meurement pesé et considéré toutes choses je ne treuve aulcune apparente occasion, pourquoy icelle diètte ne se doye tenir plus convenablement audit Regensburg que à Nuremberg d’austant que ledit Regensburg et pays d’autruy excède de beaucop Nuremberg de tous victuailles si comme de bledz, vins, chair et poisson, avec ce je suis informé par ung myen conseillier, qu’est nouvellement arrivé et passé par le pays de Bavière et Regensburg, que toutes choses sont à bon marché et en grande habondance seullement les[aveines?] et fourraige pour chevaulx sont esté assez mal adresséz ceste année comme aussi est advenu en tous les provinces de pardeça à cause de la grande seicheresse et chaleur, qu’il a faict. Et par contraire, monseigneur, il n’y a pays en la Germanie plus stérille que celluy autour de Nuremberg et n’ont mes gens tant au dernier voiage de Flandres comme depuis aulcun ayans passé par là trouvé lieu, dont ilz se sont plus plainct de chierté que audict Nuremberg, ou ilz ont payé plus que le double au regard des aultres lieux, parquoy peult votre Mté considérer, que iceulx électeurs n’ont cause s’excuser sur ladite chierté et encoires, moings sur la distance veu qu’il n’y a que deux petites journées à dire d’ung lieu à l’aultre que l’on peult faire à cheval, à chariet comme l’on veult en deux jours, non point que le dye, monseigneur, pour ma commodité, car ce m’est tout ung de l’un et de l’aultre, car doiz Regensburg, quant besoing seroit, pourroie en dilligence faire le chemin en ung jour ou en deux avec tout mon train.

D’aultre part – et que faict le plus à considérer – je ne vois que icelle diètte se puist avec votre réputation tenir audit Nuremberg à cause de la secte, qu’ilz tiennent, dont ne puis croire qu’ilz se laisseroient en aulcune manière abstraire, nonobstant ce que l’on a en cest endroict donné à entendre audict de Mayence, le quel comme votre Mté scait, croit aulcune fois plustost qu’il n’est de besoing, bien qu’ilz pourroient par aventure parmectre célébration de messes par prestres estrangiers en une églize ou deux, dont toutesfois ne suis assehuré, si ne délaisseront ilz tenir ouvertement messes à leur façon, preschemens, communications soubz deux espèces, menger le chair aux jours déffenduz et aultres actes au scandale des catholicques et en votre présence, que me semble ne seroit à endurer par votre M ou du moings ne l’endureroit voulentiers comme chose griefve à souffrir. Aussi seroit nécessaire, que fussiez bien pourveu pour la sehurté de votre personne, considérant mesmes que la ville est puissante et fort peuplée que les gens de votre court ne pourroient souffir pour votre sehurté sans avoir aultres gens de guerre, lesquelz ne seroient encoires certains, si ceulx de la ville les laisseroient entrer, du moings de leur bon vouloir, dont se pourroit suyvre quelque scandale à la grande desréputation de votre M, oultre la despence que ce vous seroit. Tous lesquelz inconvéniens et scrupules susdicts se peuvent éviter en tenant ladicte diètte audit Regensburg, y joinct la très instante prière et requeste que par plusieurs fois et mesmes dernièrement passant par là iceulx de Nueremberg m’ont faicte, que je tinsse la main vers votre M, que aulcune journée impériale n’y fust tenue et en sentis austant, que ce fut pour les causes dessus alléguéz et aultres.

Et pour ce m’a semblé, monseigneur, le plus convenable faire dépescher lesdites lettres de convocation pour Regensburg, ce que j’ay faict, et envoye lesdites lettres partout où besoing est, et treuve, monseigneur, qu’avez très bien advisé dépescher ledit duc Frédérich avec la charge que luy avez baillée, et ne sera que bien à propoz, que votre Mté luy en face une rencharge pour encoires induyre iceulx Mayence et aultres électeurs du Rhin soy trouver à Regensburg sans avoir regard à la despence du lieu, qui n’est grande comme dict est. Aussi sera bon, que votredite Mté escripve aussi ausdits princes au mesme effect et qu’ilz se tiennent prestz pour accompaigner votredite M, et quant audit de Mayence et Palatin votre Mté les pourra faire appeller à ladite diètte comme médiateurs en l’affaire de la religion, pour faire rapport à votre M en présence des estatz de l’empire de ce que sera passé à ladite congrégation de Wormbs, et quant à celluy de Tresves pourrez remectre à luy concéder ses régales et infeudation à ladite diètte impériale, que le constraindra de tant plus soy y trouver et après faict bien à croyre que celluy de Colongne ne déffauldra.

Au regard du chemin, que devrez prendre puisque comme cydevant m’avez escript entendez partir doiz Luxembourg il y a trois chemins pour Haydelberg, qui sont tous trois bons, l’ung pour venir à Worms, l’aultre pour Spire et le troisiesme entre deux, desquelz et du meilleur votre Mté se pourra enquérir audict Luxemburg, où l’on vous en donnera bonne information, et doiz ledict Haydelberg pourrez passer par Nuremberg ou bien près d’illec tout bon chemin et par pays des princes favorables à votre M, et vous envoye, monseigneur, ung billet du chemin, que j’ay tenu doiz ledict Nuremberg, que toutesfois n’est le plus court, pour ce que je évictoye aulcuns lieux, qu’estoient infectz de peste, à quoy sera aussi besoing que ayez bon regard.

J’ay, monseigneur, aussi recei [sic!] voz aultres lettres particulières et la procuration pour relever et reprendre de moy au nom du saint empire les investitures et régales de voz duché de Gheldres, conté de Zutphen, cité, villes et pays d’Utrecht et celluy d’Overyssel et conforme à votre désir feray insérer en ladite procuration le nom d’ung personnaige convenable et feray dépescher les lettres de reliefz et investitures selon que contiennent vosdites lettres. Toutesfois pour le subit partement de cestuy dépesche ne s’est peu faire pour maintenant, mais ce sera au plaisir de Dieu le plustost que possible sera2.

Loyalitätserklärungen ungarischer Bischöfe. Bitte um gnädige Reaktion Karls darauf.

J’escriptz, monseigneur, au licenciado Games ramentevoir à votre Mté ce dont dernièrement vous parlay à Gand de la pension, que ceulx de Metz doibvent tous les ans à votre M comme empereur des Romains, toutesfois que icelle ne se paye, si ce n’est que votre Mté y passast en personne, par quoy, monseigneur, me semble que ne feriez mal aussi, que ce ne sera hors de votre chemin, en partant doiz Luxembourg pour venir à Haydelberg de passer par ledict Metz, qu’est cité bien importante et de frontière et ce pourra votre M convenablement faire prenant occasion de la visiter et quant aussi recepvoir l’argent de ladicte pension qu’estime montera à grande somme, d’austant qu’il y a desià long temps que aulcun empereur y ait esté en personne, dont les arrièraiges en doibvent venir à votre M 3.

Monseigneur, pour ce que pour les affaires présens n’ay bonnement le temps et loisir escripre à la royne régente, madame ma bonne seur, sur les occurrens et affaires de Hongrie et aultres, je supplie très humblement à votre Mté la vouloir faire participante de ce que présentement j’envoye à votre M. Monseigneur je supplie à tant etc. De Nyenstadt, le 18. d’Octobre 1540.

[PS:] Monseigneur j’ay tousjours actendu cloire cestes pensant que avec cestuy dépesche pourroie envoyer à votre Mté le principal escript concernant l’affaire particulier des 200.000 escuz entre moy et ladicte royne, notre seur, et lequel m’avez recommandé par vosdites lettres. Toutefois il n’a peu estre encoires du tout prest, mais vous pouvez tenir pour asseuré, que le vous envoyeray par la première poste. Et des aultres affaires, pour lesquelz notredite seur a envoyé son trésorier pardeça, nonobstant mes grants et continuelz affaires je ne fauldray y entendre et faire toute dilligence possible4. Donné comme dessus.

Anmerkungen

1
 Vgl. Kf. Johann Friedrich von Sachsen an Hans Hofmann, [Lochau, 1541 September 6], Weimar HStA, EGA, Reg. H pag. 329 Nr. 133 Bd. 1, fol. 19r–21v (Kop., Fragm.); Hans Hofmann an Kf. Johann Friedrich von Sachsen, Brünn, 1541 September 17, ebd. fol. 31r–32v (Kop.) und ders. an Hans von Dolzig, Brünn, 1541 September 17, ebd. fol. 28r–29v (Kop.). Demnach hatte Hofmann in Gesprächen mit Dolzig bereits in Hagenau Verhandlungen über die sächsische Opposition gegen die Wahl Ferdinands zum römischen König angeregt.
2
 Vgl. Karl V. an Kg. Ferdinand, Brüssel, 1540 Oktober 7, Wien HHStA, Hs. blau 595, fol. 193v (Kop.).
3
 Vgl. hierzu Poggio an Cervini, Namur, 1540 Dezember 28, NB I,6, Nr. 315, S. 176–179, hier S. 177 und Dr. Heinrich Kopp an die Dreizehn von Straßburg, Antwerpen, 1540 Dezember 24, Winckelmann, Pol. Corr. Straßb., Bd. III, Nr. 158, S. 148–150, hier S. 149.
4
 Vgl. Kg. Ferdinand an Karl V., Wiener Neustadt, 1540 November 8, Wien HHStA, Hs blau 597/1, fol. 222r–224r, hier fol. 223v: Ausurplus, monseigneur, suyvant mesdites précédentes je vous envoye avec cestes l’escript contenant ma justification sur l’affaire des 200.000 d’écus prétenduz par ladite royne, notre seur, confiant, monseigneur, que selon la très humble instance, qu’en ay faict à votre Mté tant de bouche que par escript et conforme à ce que m’en promeistes à Gand commectrez l’affaire à telz personnaiges qu’il n’y ait en leur endroict occasion de suspicion, dont de rechief très humblement vous supplie considéré mesmes que soubz ceste votre promesse me suis condescendu à ladite submission, parquoy espère, que y avez le regard tel qu’il affiert aussi que ne désire aultre fors ce que est de droict, raison et équité. Monseigneur, je supplie à tant etc. De Nyeustad, le 8. de Novembre 1540.