Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Hs. blau 597/1, fol. 233v–234v (Kop.).

J’ay receu voz lettres du 6. de ce mois [Nr. 927] contenans les propoz que vous a tenu votre conseillier de Naves sur les incidens et difficultéz entrevenuz après votre département de Regensburg tant sur les dépesches et signature du recès de la diètte que aultrement. Et à la vérité je n’estoie sans quelque soupçon, qu’il y entreviendroit quelque scrupule et pour ce m’advisay y employer encoires ce jour pour redresser lesdites difficultéz, considéré mesmes, qu’il emportoit beaucop, que cestuy point de la signature dudict recès fust [...?].

Et quant à la déclaration à cause de la haulteur et jurisdiction des ecclésiastiques, qu’a envoyé à votre Mté le cardinal de Mayence, puisque ne l’avez, monseigneur, trouvée conforme à ce qu’a esté demené, vous avez très bien usé la faire redresser. Et suis esbahy, que ledict cardinal ne vous a encoires envoyé ledit recez, que par aventure, monseigneur, comme escripvez il retient jusques il ait ladite déclaration, à quoy toutesfois me semble il n’a grande occasion.

Concernant la confédération catholicque j’ay, monseigneur, voulentiers entendu, que l’ayez devers vous signée et scellée, aussi qu’entendez donner ordre à l’argent tant pour le passé que pour l’advenir, comme il est fort nécessaire. Et confie, monseigneur, que ledit cardinal et duc de Brunswych ne fauldront aussi vous envoyer leurs contrelettres.

Et quant à l’asseurance particulière desdits ducz de Bavière il est, monseigneur, ainsi que ledict de Naves vous a dict et ay l’original devers moy et est ladicte assehurance dépeschée conforme à celle, qu’a esté dressée de notre cousté, laquelle j’ay, monseigneur, leu à votre Mté et l’ont depuis aussi veu les seigneurs de Grantvelle et de Naves et vous en envoye, monseigneur, présentement ung double et vous envoyeray aussi voulentiers l’original toutes les fois, qu’il le vous plaira me commander.

Touchant des mandemens nécessaires pour l’advancement de l’ayde hastive je les faiz, monseigneur, selon que me commandez dépescher en votre nom pour gaigner d’austant plus de temps en mesmes regard à la nécessité présente.

J’ay, monseigneur, aussi voulentiers entendu le dépesche, qu’avez faict de la capitainerie dudict Regensburg, aussi que vous conformez à ce que j’avoie dict audict de Naves ce que me sembloit se debvoir respondre aux ducz de Bavière sur la poursuyte, qu’ilz faisoient pour l’estat de juge de la chambre impériale pour leur cousin, le marquis de Baden. Et touchant le particulier du duc Loys de Bavière je ne doubte, monseigneur, que vous en scaurez bien user selon que verrez convenir pour votre bien et service.

Et quant à la provision dudict estat de juge de la chambre impériale et les deux personnaiges, que pour ce avoie mis en avant, je treuve, monseigneur, les difficultéz, que alléguez en leur endroict, assez fondées. Et de ce que escripvez d’ung conte Didier de Manderscheit, qui doibt avoir ung filz au service des ducz de Bavière, certes je ne pense avoir aulcune cognoissance de luy. Bien ay je congneu ung conte de Manderscheit, qui m’a servy en Hongrie et a aussi esté de la chambre impériale et scait latin et françois comme dictes, lequel oultre ce que l’ay tousjours trouvé grant lutherien n’estime souffisant pour ledit estat et ne le tiens si vieulx, qu’il peult avoir enfant si grant, que lesdits ducz en puissent recepvoir service, parquoy ne me semble, monseigneur, que c’est celluy dont votre Mté escript. Et à la vérité, monseigneur, si celluy, que votredite M pense, est qualiffié selon que faictes mention en vosdites lettres vous ferez bien le pourveoir dudict estat. Car il est pour l’heure bien difficille de trouver telz que besoing seroit.

Et touchant le dépesche des régales concernant Luxembourg, combien, monseigneur, que j’avoie espéré que votre Mté n’y mectroit difficulté, ce nonobstant puisque ainsi vous plaist, je vous renvoye le dépesche conforme à votre désir pour le réformer selon que trouverez se debvoir faire et souffire, ne doubtant que le ferez de sorte, que ce ne sera à mon préjudice ny de la couronne de Bohême, vous suppliant aussi m’en envoyer dupplicata comme auparavant estoient dépeschées.

Quant à ce que me commandez en l’endroict de l’assignation du payement de ceulx du camerghericht, je favoriseray aussi le dépesche austant que me sera possible. Et quant aux commissaires dénomméz et à dénommer tant sur les affaires de la foy pour la visitation et sindicat de ladicte chambre, pour l’affaire des monnayes, police, taux, des aydes et subsides et aultres semblables affaires il me semble, que de nommination se doibt faire par votre Mté d’austant, qu’elle auroit plus d’auctorité pour estre mesmes l’affaire tant important et que la chose est si hastive, toutesfois, s’il plaist à votre M, que je le face, j’en useray selon qu’il vous plaira me commander. Je vous supplie aussi, monseigneur, très humblement que conforme audit recès de Regensburg faictes au plustost que possible sera dépescher les mandatz et inhibitions, affin que nulz piétons ou gens de guerre sortissent au service de qui que ce soit contre votre Mté ou du s[aint] empire.

J’ay, monseigneur, bien confident ce que m’escripvez, que j’ay regard en l’endroict des don Sancho d’Alarçon et Anthonio Doria et vous supplie, monseigneur, très humblement ne vouloir dilayer la levée des piétons italiens selon que dernièrement le m’avez accordé et que je m’en puisse servir en ceste présente nécessité. Et cependant je regarderay ce que debvray faire desdits d’Alarçon et Doria avec ce que l’affaire d’Alarçon ne requiert si grande haste, puisque ne puis avoir les espaignolz si tost que cependant je pourray bien adviser ce qu’auray à faire pour le mieulx.

Rückkehr des Edelmannes, den er wegen des Geleits zum Türken geschickt hat, mit Briefen des Sultans auf Türkisch und deren Übersetzung ins Italienische. Schickt davon, auch von seiner Antwort Kopien, damit Karl informiert ist. Der Edelmann hat berichtet, dass der Sultan am 20. Juni nach Ungarn aufgebrochen sei und dort möglichst weit vorstoßen wolle. Hat Don Pedro de Toledo beauftragt, Karl über die Lage in Transsilvanien zu informieren. Der Türke hat etliche tausend Mann dorthin entsandt, die sich mit den Woiwoden de Transalpina et Moldaviaverbunden haben. Hat zudem erfahren, dass die Türken den ihm zugeneigten Woiwoden von Transsilvanien und seine Leute überwältigt haben etc. Deshalb befinden sich lesdits affaires de Transilvanie en très grant désespoir au préjudice non seullement de la Hongrie et pays voisins, mais aussi de toute la chrestienté.

Rückkehr des Gf. de la Mirandola aus dem Lager seiner Truppen. Weigerung der Türken, mit denen der Mönch [= Georg Martinuzzi] kooperiert, sich in Verhandlungen einzulassen. Hat nach seiner Rückkehr seine Truppen, die se conduisent bien et sont fort voluntaires,um 3.000 Mann verstärken lassen. Wird dies fortsetzen. Die Türken haben sich ebenfalls um 3.000 bis 4.000 Mann verstärkt. Et ay bon espoir, si avant que le Turc ne descend en personne, dont suis en grant craincte, que estant arrivée votre ayde et celle de l’empire l’on pourra exploicter quelque chose contre les ennemys. Dieu par sa grâce veulle, que ce soit à son sainct service et bien de la chrestienté. [...]. De Nyenstadt, ce 14. jour d’Aoust 1541.