Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Hs. blau 597/1, fol. 230r- 231v (Kop.).

Schickt Kopie der gestern eingegangenen Antwort der Königinwitwe, ihres Schreibens an ihren Gesandten bei Ferdinand und dessen Antwort darauf, par où verrez, monseigneur, selon mon simple advis, qu’elle prétend à mectre les affaires à longues parolles et prolongation. Rückkehr des Gesandten des polnischen Königs, über dessen Aufträge und seine Antwort darauf er Karl ausführlich informieren wird. Ist darüber noch nicht entschlossen. Offenbar ist der polnische König weit von der wohlwollenden Gesinnung entfernt, die er früher Ferdinand gegenüber bewiesen hat. Man wird sehen, wie der König auf seine Antwort reagiert.

Monseigneur, veant les termes, en quoy les affaires sont et le chemin qu’il semble ilz prengnent je ne me treuve en petite paine et parplexité, comme votre Mté bien peult penser. Nach einigen Tagen mit Schnee und Eis Vormarsch der Türken bis 28 Meilen von Wien und vier Meilen oberhalb Budas. Sie haben eine gewisse Zahl Christen getötet und mehr als 1.000 Personen gefangen genommen. Man hat bislang noch nie gehört, dass Türken bei solcher Kälte im Winter im Lager aushalten. Sie hatten, wie er erfahren hat, Anweisung, im Lager zu bleiben und das Tauwetter abzuwarten, um dann Pest anzugreifen. In der Gegend befinden sich ca. 20.000 Mann. Das sind die Machenschaften des Mönches 1, der, wie er fürchtet, die Türken auch nach Buda einschleusen wird, wenn er kann. Nachrichten über enorme Rüstungen des Sultans und über seine persönliche Ankunft in Ungarn. Große Befürchtungen der ungarischen Anhänger Ferdinands. Gefahr des Ruins des Königreiches. Et doubtans que je ne me parte pour aller trouver votredite Mté sans mectre ordre audit pays et laissant lesdits Turcs dedans ledit royaulme, comme ilz sont, me sont unanimément venuz supplier, que ne me voulsisse encoires esloingner d’icy sans premièrement mectre ordre pour obvier aux emprins desdits Turcs et les débouter dudit royaulme. Car ilz tenoient pour chose sehure (comme certes aussi je faiz), que me partant sans ledit effect que avant que seroie un my [sic!] chemin pour Regensburg me viendroient nouvelles de la perdition totale dudict Hongrie pour le desconfort et désepoir où tumberoient tous ceulx tenans mon party veant, que laisseroie les ennemys au pays et que je n’avoie le moyen les deschasser, que tant moings le pourroie faire, si le turc venoit en personne audit pays, combien que de leur cousté ilz m’ass[urent] ne vouldroient desfaillir à faire tout leur possible espérant, que du myen le feray aussi, selon qu’ilz y ont leur entier espoir ou sinon seroient contrainctz d’eulx retirer sur leurs biens et illecq actendre la fortune telle que Dieu la leur vouldra envoyer. Car il leur semble grief de se laisser ainsi destruire.

Seine aktuellen Maßnahmen und Rüstungen zur Sicherung des Landes. Suppliant votre Mté très humblement ne prendre mon retardement de mauvaise part actendu les tant urgentes occasions tant importantes à toute la chrestienté et en particulier à votre M et à moy et mes pays d’Austrice estans si prouchains des inconvéniens par la perdition dudite Hongrie, en quoy certes je ne voidz [sic!] moyen à remède laissant les choses sans bonne provision. Et comme povez penser, monseigneur, ce retardement n’est sans mon très grant regret et desplaisir pour la singulière affection, que j’ay et plus que de nulle aultre chose de me trouver devers votre Mté scaichant aussi que tant il emporte. Toutesfois votre M doibt croire fermement, que jour et nuict je traveilleray et à toute dilligence de mectre ordre ès affaires susdits le mieulx que pourray, tellement, que votre Mté congnoistra, que je accélléreray mon partement le plus que possible me sera sans toutesfois vouloir de nommer le jour ce que ne vouldroie faire sans estre bien asseuré de la garde. Et cependant afin que par mon absence riens ne demeure à traicter à la diète, j’ay mandé à l’évesque de Brixen, mon lieutenant en Tyrol, se trouver pour faire et y assister de ma part selon qu’il plaira à votre M l’ordonner actendant, que y pourray estre en personne.

Bemühungen der Königinwitwe und des Mönchs, die Transsilvaner auf ihre Seite zu ziehen und auf den Sohn Zápolyas zu vereidigen. Hoffnung, dass dies misslingt, vor allem nachdem die Transsilvaner ihre Loyalität gegenüber Ferdinand bekundet haben. A quoy votre Mté peult veoir le redoublement des affaires, que me surviengnent et qu’il est plus que necessaire et les entretenir en ceste affection. Car en faisant aultrement et ne délaissant les choses bien pourveues et par désespération des subgectz ne se voyans assistéz cestuy affaire se trouveroit en ung moment totalement à perdition avec la reste, à quoy avant mondit partement me fault aussi avoir bon regard.

Die türkische Politik und die Herrschaftsverhältnisse in den Ländern der Moldau. Aufstand der Moldavier gegen den vom Türken eingesetzten Woiwoden und Erhebung eines Landsmannes in dieses Amt, der Ferdinand die Unterwerfung des Landes angeboten und unter Vermittlung der Transsilvaner durch seinen bei Ferdinand eingetroffenen Gesandten um Hilfe gebeten hat. Will wegen der Bedeutung dieser Entwicklung und des Landes für die Rekrutierung einer großen Zahl Kavallerie auf das Angebot eingehen, toutesfois ce ne me pourra estre sans gross despence, soing et traveil avec les aultres. [...]. De Vienne, ce 25. de fébvrier 1541.

Anmerkungen

1
 Georg Martinuzzi, Bf. von Großwardein und Schatzmeister Kg. Johanns von Ungarn.