Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Belgien PA 30/2, fol. 279r–281v (Ausf.).

Haben wegen des Abtes von Echternach und der Maastrichter Angelegenheit an den Präsidenten Schore geschrieben.

Pour advertir particulièrement votre Mté de ce que se dict et passe en ce lieu des affairs concernant ceste diète impériale pour autant qu’en avons peu contendre. Encores ne s’est tenue aulcune communication en assemblée des princes et estas de l’empire, parce que encores ne sont venuz aulcuns princes électeurs.

Le lantgraef de Hessen a esté à Noremberg, où il a séjourné deux jours. L’on pense, que l’électeur de Brandebourg se joindra avec luy et qu’ilz viendront ensemble deans deux ou trois jours. Ledit lantgraef mène 350 chevaulx et est avec luy le josne [= jeune] duc de Holsten.

Le cardinal de Maience sera icy lundy ou mardy et quant au conte palatin électeur l’on tiend, que ne viendra ce quaresme pour son indisposition. Il n’est apparant, que le duc de Saxen doibve venyr si tost, parce que maintient (et semble, qu’il en soit quelque chose), que le duc de Brunsvyc n’obéist point aux suspensions des bans, qui sont décrétés par le camerghericht contre les villes de Brunsvyc et Gosler nonobstant que iceluy duc de Brunsvyc a promis par escript et de bouche à sa M, que [ne] contreviendroit ausdites suspentions [sic!]. Et font les gens dudit duc de Brunsvyc tel traveil et moleste auxdites villes et aux habitans d’icelles, que on dict les protestans avoir conclure leur faire assistence et qu’ilz eussent baillé icelle assistence passé ung mois contre ledit duc de Brunsvyck, [si] [ne] fut le respect, qu’ilz ont eu à sadite M. Et estans tant pressés, comme ilz dient, ne pourront plus dilaier ledit secours, si ce n’est que sadite M, après qu’elle sera informée par ledit lantgrave, y pourvoie de manière, que lesdites suspentions aient lieu.

Ils sont venuz aulcuns évesques comme de Salsbourg, Brixen, Bresmen, Eystat, Bamberch et Frisingh. Il n’est nouvelles de celuy de Trèves, l’archevesque de Couloigne a icy ses commissaires, le conte de Manderschet et aulcuns docteurs.

Madame, le docteur Mathias est venu en ceste ville, non du gré de l’empereur, mais de son sien, parce que ledit duc de Brunsvyc, qui eust voluntiers veu, que sa Mté l’eust rapellé, feit plusieures remonstrances à icelle, sa M a resfuis, mais voiant, que sadite Mté n’y vouloit entendre, pria, que le puist faire venyr pour de sa part remonstrer à sa M aulcuns affaires, que luy mesmes ne luy eust bien sceu déclarer, à quoy sadite Mté respondit, que, si se voulait servir dudit docteur Mathias de truchement, sa M ne le vouloir empescher. Ledit docteur se vante, que recouvrera bientost son crédit et que ses malveuillans le verront de brief en grant bruyct et autorité. Il ne part de logis et n’a encores de accèz vers sadite M, par où les protestans font [conjecture], que n’est point si bien vol[u] comme il se vantoit1.

Le légat naguères arrivé en ce lieu est le cardinal Contareno, lequel parcidevant a esté ambassadeur pour les Vénetiens vers sa Mté et s’appelloit lors MonsrGaspar Contareno. Il est homme scavant et de bonne vye, natif dudit Venise et, comme il semble, bien animé à la concorde, si aultrement sa charge et instruction ne le restraignent. Mais sa preudhommie et saincteté ne sont en telle considération à ceulx de ceste nation, qu’ils ne soient très mal édifiéz de l’affaire du papa contre le SrAscanio Colunna.

Monsr Johan Pogio, qui si longuement a esté nunce du pape vers sa Mté en Espaigne, a soubdainement esté rapellé et veulent aulcuns dire, que la bonne affection, qu’il avoit au service de sa M, en a esté cause.

On n’a encores nulles nouvelles certaines de la venue du duc de Clèves, combien que hier soir arrivoient ses députéz, desquelz encores ne scavons les noms.

Le lantgraef a respondu à ung libel fameux du duc de Brunsvyc et est la response jà imprimé, èsquelz livres se descouvre le bon service, que l’ung et l’aultre ont faict à sa Mté en l’affaire du duché de Wirtenberg et, pour ce qu’il estoit vraisemblable, que ledit duc de Brunsvyc avoit la plume à la main pour répliquer sur ladite response, sadite M luy a fait très expressément deffender de non passer plus avant. [...]. De Reghensbourg, le 26. de mars 1540 avant Pasques.

Anmerkungen

1
 Vgl. Matthias Held an Hg. Heinrich von Braunschweig, Neuhausen bei Worms, 1541 März 7, Pfeilschifter, Acta reformationis catholicae, Bd. III, Nr. 113, S. 369–371: Efg schreiben und darin verleib[ten] befelch, das ich on saumnuss den reichstag besuechen [sol, hab] ich mit weiter aussfuerung, was efg desshalb [gnedigli]ch bedenckhen und mich erinneren, in underthenig[keit] vernomen. Und sol efg gar in khain zwei[fel set]zen, het ich ainichen weg befinden mögen, das etwas guets auf diesem reichstag het khunnen fur[genomen werden und] erhalten, das der christlichen religion und des [reic]hs wolfart erspriesslich, solt mich der Gran[vel mit] allen seinen hailosen pratticken und lugen da[ran nicht] verhindert haben, vielweniger sein gesondt [der Nav]es, das ich alles gern darauf gesetzt und [gethan] het. Aber efg werden nhumer zu dem [vorigen] wissen auss dem schreiben, so ich bei doctor [Conrade]n Braun an dieselb efg und mngh hertzog [Ludwige]n underthenigclich gethan, soviel vermerckht [haben, dass ich] mehr dan uberflussige grosse ursachen hab, mich [nicht allei]n des reichstags, sonder auch gantz und gar [alles besc]hwerlichen dienens zu entschlahen und mag es ... gsten bedeuren, das ich es noch nit anders bey [mir gedenckhen kh]an und in dieser sach erwegen hab alles, das [dienstli]ch und möglich ist zu gedenckhen. Und waiss un[gezweifel]t, das efg mir durchauss gnedigen beyfhal [gnedig]st geben werden, das ich mit eren und fueg [nicht ander]st hab thun sollen noch solt. Und da[mit e]fg uber ire so heftige gnedige erinnerung und [befelch] nit gedenckhen, das es ain furgenommene aigen [nutz,] weis oder mainung sey, so wil ich dem [gnedigen] efg befelch, wiewol mit grosser hertz[ens be]schwernuss nachkhomen und den reichstag [besuechen], auch irer kays.mt. biss zu ende desselben soviel mir möglich getreulich dienen. [...].