Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Hs. blau 595, fol. 191v–192v (Kop.); AV v. a. Hd. fol. 191v: Présentées à Nyenstadt le 12. Septembre anno 40, respondu le 13. [ensuivant]

Ausz.: NB I,6, S. 309 Anm. 1.

Schreiben Ferdinands vom 18. August, das den Tod König Johanns von Ungarn bestätigt. Billigt und lobt Ferdinands Erklärung gegenüber den ungarischen Ständen, der Königinwitwe und Polen, den mit König Johann abgeschlossenen Vertrag halten zu wollen. Hat selbst im gleichen Sinne an die genannten Adressaten und weitere Personen in Ungarn geschrieben. Rät, sich nach Kräften um die Inbesitznahme Ungarns und die Hilfe Siebenbürgens zu bemühen. Hat ihm bereits geschrieben, was ihm zu tun möglich ist. Gott weiß, dass er aus den von Ferdinand genannten Gründen gern mehr tun würde, selon la plus que fraternelle amytié dentre nous deux. Aber Ferdinand kennt seine impossibilité, die er ihm in Gent en détail erläutert hat.

Geht aufgrund von Ferdinands Mitteilungen davon aus, dass Hieronymus Łaski bereits zum Türken abgereist ist. Es ist unbedingt notwendig, dass Łaski sich beeilt, um den Gesandten des Mönchs 1, des Schatzmeisters König Johanns, und den französischen Praktiken zuvorzukommen. Hat sichere Nachrichten de ce coustel là und aus Venedig, dass die Franzosen alles tun werden, Ferdinand zu schaden, in Ungarn Unruhe zu stiften und beim Türken zu intrigieren, um die Venetianer zum Freundschaftsvertrag à s’appoincter avec luy et se déclairer amys d’amys et ennemys d’ennemys mit den Türken zu zwingen und sich von dem mit ihm au premier voiage de Boulongne abgeschlossenen Vertrag über die Verteidigung Mailands loszusagen. Denn er hat gehört, der französische König habe gesagt, er werde alles tun, um die Unternehmungen Karls und Ferdinands zu durchkreuzen. Mahnt deshalb zu steter Vorsicht, pour nous garder de ceste si maulvaise voulenté en temporisant ausurplus avec luy si longument que faire se pourra.

Et à ce propos me semble tant plus l’advis, que m’avez cydevant donné, très bonne de gaigner le duc électeur de Saxen, s’il est possible, et que y devez tenir la main curieusement et avec bonne dextérité tant pour respect desdits François et empescher leurs desseings en la Germanie que aussi pour considération des autres affaires d’icelle et semblablement des votres et myens tant dudit Hongrie que de Gheldres et mesme que l’on continue tousjours du cousté dudit France pour traicter le mariage du duc de Clèves avec la fille d’Allbret encoires que je tienne pour certain, qu’ilz n’entendent l’effectuer, et n’est ceste practique à autre fin que de m’empescher au recouvrement dudit Gheldres et attirer ledit duc de Saxen et le lantgrave de Hessen à la deffension dudit duc de Clèves et avec ce le sieur de Baye2, qui estoit dernièrement pour ledit roy de France à la journée de Hagenault, a rapporté et dit à son retour, que sondit maître avoit beaucop d’amys en ladite Germanie et luy en avoit encoires gaigné en son voiage, à quoy sera bon, que prenez garde et en enquerrez si avant que faire se pourra.

Granvelle hat auf Ferdinands Schreiben hin seinen Schwager, den Herrn de St. Vincent, beauftragt, den Erzbischof von Siebenbürgen zu überreden, qu’il rapassa par icy oder dass er direkt zu Ferdinand reist. Das wird man, wenn der Erzbischof zurückkommt, de ce coustel auch tun.

Et touchant les affaires de la Germanie et mesmes de la congrégation de Wormes et indiction de la diètte à Regensbourg désià pieça vous en ay respondu amplement et tiens, que présentement ayez mes lettres ensemble celles requises pour ladite congrégation, et suppose, qu’en ferez de votre coustel la dilligence requise et du myen s’ensuyvra ce que je vous ay escript d’envoyer le personnaige à ladite congrégation et aussi demeure je résolu de me trouver à ladite diètte et à ceste fin suis après à mectre tel ordre, que je pourray, en mes affaires de pardeça, mais je suis en soucy du chemin, que je debvray prendre et tenir pour aller convenablement et sheurement jusques audit Regenspurg pour les raisons et considérations, que assez scavez, et vous prie affectueusement m’en escripre votre advis faisant compte, que je commenceray le voiage dez Luxembourg, où je iray pour non l’avoir jamais visité, après que auray fait ung tour par Artois et aucunes villes de Haynnault, et icy l’on ne voit que trois chemins, l’ung par le cousté de Ferrettee dois ledit Luxembourg, l’aultre par le Rin et le tiers par entre deux, mais nulluy en est bien certain ny sest [sic!] la sehurté.

Les affaires particuliers dentre vous et la royne douagière d’Hongrie, madame notre seur, certes je m’en trouve en peyne selon la presse continuelle, qu’elle donne pour l’avancement tant en ce concerne le vendaige des dix mil escuz de rente de Naples que pour la décision du différend de sa dotte et arrest de compte et conclusion des debtes qu’elle prétend3. Et quant à l’excuse, que vous faictes touchant envoyer pouvoir pour ledit vendaige, je suis bien souvenant de ce qu’en fut dit à Gand où je me feis fort de faire consentir les Forquers au vendaige de ladite rente, mais bien de mectre la main au totaige pour les y constraindre attendu que le prétendu de notredite seur est de plus longue main que leur debte et la continuelle instance, que de long temps elle fait devers moy, et pensoye, que selon ce que m’a dernièrement escript le viceroy de Naples, que les ministres desdits Fockers s’estoyent démonstréz voluntaires audit vendaige, que eulx ny contrediroyent et si ilz veullent persister en ceste contradiction, je ne voys autre moyen pour les ranger que de la main mise au toutaige et actendu l’exigence de cestuy affaire de notredite seur ilz se pourroient bien contenter de demeurer assignéz sur le reste, comme aussi j’ay présupposé, qu’ilz feroient touchant les cinquante mille florins d’or, que j’ay ordonné estre furniz pour l’affaire dudit Hongrie suyvant ce que m’avez escript, que je seroye ramboursé de ce que je furnitroye sur ladite rente et vous prie pour ce m’envoyer pouvoir.

Et touchant ce que requerrez d’avoir par escript les motifs des archidiacre d’Arras et monsieur Eustace Chappuys avant que de respondre sur l’escript de notredite seur vous pouvez considérer l’impossibilité pour maintenant de les pouvoir faire actendu l’absence de l’ung et de l’aultre et qu’ilz sont tant eslongnéz, l’ung en Lorrayne et l’aultre en Angleterre avec ce qu’ilz n’en vouldroyent ny scauroyent dire davantaige de ce qu’ilz en declairarent lors à voz deux commis et en baillarent par escript et cependant ne debvez délaisser de tousjours faire dresser et le plustost que sera possible ladite responce, puisque les advertissemens, que lesdits dessusdits bailleront, seront de droit et non du fait, lequel voz gens ont proposé et scavent aussi bien ou mieulx que eulx, et ne fault que notredite seur sceut, que persistez à cecy, dont elle auroit occasion d’entrer en suspicion allencontre de moy et de mesdits commis.

Et quant ausdites debtes je ne fais doubte, que estes fort empesché en cestuy affaire d’Hongrie, mais le plustost que pourrez satisfaire à ce que fut advisé audit Gand pour résouldre sur lesdites debtes, sera le mieulx tant pour le contentement de notredite seur que afin que je soye hors de ceste sollicitude et si sera bonne euvre pour vous mesmes qu’il y ait briefvement quelque bon expédient avec lequell les choses dentre vous deux soyent esclarcies et vous recommande ces deux poinctz aultant que je puis4. À tant etc. De Bruxelles le second de Septembre 1540.

Anmerkungen

1
 Georg Martinuzzi, Bf. von Großwardein und Schatzmeister Kg. Johanns von Ungarn.
2
 Lazare de Baïf, französischer Gesandter in Hagenau.
3
 Zum Wittum, zum Besitz und zu den Einnahmen Kgn. Marias in Ungarn vgl. Kenyeres, István: Verwaltung und Erträge von Kgn. Marias ungarischen Besitzungen in den Jahren 1522 bis 1548, in: Martina Fuchs/Orsolya Réthelyi (Hgg.): Maria von Ungarn (1505–1558), Eine Renaissancefürstin, Münster 2007 (Geschichte in der Epoche Karls V. Bd. 8), S. 179–207.
4
 Vgl. Karl V. an Kg. Ferdinand, Den Haag, 1540 Juli 27, Wien HHStA, Hs. blau 595, fol. 189v–190r (Kop.): Aussi la goutte m’a assailly en chemin, laquelle me travaille encoires de présent, combien que j’espère qu’elle me laissera avec le bon régime, que je tiens. Verkauf von Einkünften Karls V. in Höhe von 10.000 Dukaten und von Einkünften Ferdinands in Höhe von 10.000 Dukaten aus dem Königreich Neapel-Sizilien. Auszahlung der Kgn. Maria gemäß der zwischen den drei Geschwistern in Gent getroffenen Vereinbarung. Entsendung Hallers, des Schatzmeisters Marias zu Ferdinand zu Verhandlungen in Finanzangelegenheiten. Wünscht aus amitié fraternelle, dass Ferdinand und Maria sich einigen. De la Haye le 27. de Juillet 1540.Vgl. dazu Kg. Ferdinand an Karl V., Wien, 1540 August 18, Wien HHStA, Hs blau 597/1, fol. 214v–216v (Kop.), hier fol. 215r–215v: [...]. Verkauf seiner Einkünfte in Kalabrien in Höhe von 10.000 Dukaten. Erbetene Vollmacht für den Vizekönig von Neapel. Problem der auf diese Einkünfte verschiedenen Kaufleuten ausgestellten Verschreibungen. Nach Lösung dieses Problems Bereitschaft zur Ausstellung der Vollmacht. Aussi quant à ce que peult concerner l’escript envoyé par la royne Marie, madame notre bonne seur, et la charge avec laquelle elle a dépesché pardelà son trésorier Haller vous scavez, monseigneur, le plus que tout debvoir en quoy me suis mis ès affaires de notredite seur tant en contemplation de votre Mté que sienne comme encoires je désire faire et suis content donner ladite responce. Seullement vous tiens, monseigneur, aussi bien souvenant, que en cest endroict me fut accordé de bouche, combien qu’il ne fut mis par escript aussi peu que ce que j’ay allégué en l’endroict de la vendition assavoir, que je povoie avoir sur ledit escript l’advis des archidiacre d’Arras et official Chappuis, dont par mesdites lettres du 10. de Juillet je suppliay votre M luy renvoiant copie dudict escript, ne doubtant que des aultres pièces, si besoing estoit, l’on pourroit bien toujours recouvrer pardelà pour les faire tenir à iceulx archidiacre et official, dont encoires n’ay responce, parquoy, monseigneur, et que j’entens par l’envoy dudict official en Angleterre ilz sont présentement séparéz, je vous supplie leur faire tenir lesdites copies affin qu’ilz me renvoyent leur advis particulièrement, lequel eu, j’avanceray l’affaire de mon cousté de sorte que votre Met aussi notredite seur par raison en prendrez tout bon contentement. [...]. De Vienne ce 18. d’Aoust 1540.